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¿Creéis que los rumores de affaire homosexual de Macron le pueden pasar factura? A lo mejor tengo al pueblo francés en excesiva estima, pero pienso que no va a influir en absoluto, salvo que saquen algo más serio y que tenga la menor importancia.
Three left-leaning German parties would now win enough combined support to oust Chancellor Angela Merkel in September's election, according to an opinion poll by the INSA institute to be published in Bild newspaper on Tuesday.The newspaper said in advance of the report that it was the first time "in a long time" that a left-of-center coalition would have enough support to knock the Christian Democrats out of office.The three parties had enough votes to form a coalition after the last election in 2013 but opted not to join forces because of lingering SPD opposition to alliances with the hard-left Linke party. Support for all three parties fell after that and was long short of a majority before the INSA opinion poll.The poll found that the Social Democrats would win 31 percent to 30 percent for the conservatives, unchanged in the last week. The Linke party would win an unchanged 10 percent and the pro-environment Greens were also steady, winning seven percent for a total of 48 percent for all three leftist parties.That would leave just 47 percent for the three other parties likely to clear the 5 percent threshold and win seats in the next parliament, the poll of 2,028 voters found.The CDU and their Bavarian sister party would win 30 percent, the Free Democrats (FDP) 5 percent and other smaller parties below the 5 percent threshold, according to the poll.
Kant's AI program predicts that Le Pen would take 28 percent of the vote in the first round, he said, which would best 16.4 percent for Fillon, and 19 to 20 percent for Macron.Current inputs are pointing to a Macron victory in the second round — 52.3 percent to 47.7 for Le Pen — Kant said, but he added that he expects the right-wing politician to gain considerable ground after a first round victory."If she wins the first round, this dynamic will change," he said, noting the similarities between the populist appeal of Le Pen and President Donald Trump.
L’Allemagne est aussi un pays frappé par un phénomène heureusement peu développé en France : les massacres aveugles de jeunes gens, dans leurs lycées ou dans des écoles. Enfin, il existe un fond d’activisme violent de l’extrême droite dont la face cachée a émergé à la stupéfaction générale en novembre 2011. On a alors découvert qu’un groupe néonazi avait pu mener pendant dix ans une « chasse aux métèques » dans l’impunité totale, tuant 9 immigrés et une policière, et commettant une attaque à la bombe avec 180 blessés. La violence terroriste récente, dramatique, n’est donc pas aussi déterminante que certains l'ont dit.
Là, il faut rappeler l’existence d’une société à trois vitesses en Allemagne. ...On se retrouve donc avec une situation explosive au sein de l’économie la plus prospère de l’Union Européenne, car elle maintient 50% de sa population depuis presque 15 ans à l’écart de la prospérité saluée partout. Un vote « antisystème » comme celui qui a permis le succès des Pirates en 2011 était un avertissement sans frais. Aujourd'hui c'est différent. Le vote antisystème se cristallise sur l’AfD, les autres partis essayant de siphonner son électorat en se montrant eux aussi subversifs – jusque dans les rangs de l’Union où le parti régional bavarois CSU est plus critique encore vis à vis de Merkel que le SPD !
Au moins, la domination de l’OTAN par les USA est-elle conçue comme légitime, alors que reconnaître à la France ou la Grande-Bretagne une position dominante n’est rien moins qu'évidente. C’est pour cela que l'idée française de mutualiser la défense de l’Union émise après les attentats a été ignorée par Berlin, ou que l’Allemagne a toujours refusé que les dépenses militaires et de sécurité soient exclus du calcul des déficits publics....Certaines voix s'élèvent par exemple pour réclamer la création d’une force de dissuasion nucléaire allemande. D’autres affirment que la priorité est à la reconstitution d’un appareil de défense conventionnel puissant et autonome, pour ne pas être dépendant, justement, de la France ou de l’UE.
Car la perception de l’Allemagne de son propre rôle dans la crise européenne est très différente de la notre. Le pays se voit comme celui qui aurait paie déjà pour les déficits des autres. C'est évidemment totalement faux. Mais cette propagande sert aux élites actuelles à justifier que les 50% les plus modestes ne voient pas leur situation matérielle s’améliorer depuis 15 ans, mais au contraire se dégrader.
L'histoire de l'après-guerre allemand est donc totalement différent de celle de la France. Pendant que la France combat des peuples colonisés aspirant à leur leur propre souveraineté, l'Allemagne parcourt un long chemin pour recouvrir patiemment la sienne....La conception de la souveraineté monétaire est profondément différente, outre-Rhin, de celle de la France. Nous sommes le pays de Philippe le Bel, qui frappe de la fausse monnaie et fait brûler ses créanciers pour conserver le contrôle sur son État, de Louis XV refinançant son État avec Law et provoquant ainsi l’un des premiers grands crash financiers de notre histoire. Nous sommes héritiers de la Révolution issue des États généraux dont l’objet était d’abord le refinancement de la dette publique, Révolution qui finança ses guerres avec une monnaie de singe, les assignats. Pour nous en somme, l’État doit contrôler la monnaie. ...L’amitié franco-allemande n’a pu fonctionner que le temps des générations qui avaient vécu les guerres, entre des gouvernements qui n’avaient pas peur de poser leurs contradictions, leurs conflits et leurs désaccords. On était très loin de la situation actuelle, notamment de la vassalité des élites françaises post-euro.