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Autor Tema: La unificación de Europa (Y que va a pasar con España)  (Leído 478121 veces)

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Re:La unificación de Europa (Y que va a pasar con España)
« Respuesta #45 en: Noviembre 16, 2011, 21:22:50 pm »
Siempre me ha chirriado el Reino Unido en la Unión Europea, ha llagado el momento de decirles o entras o sales, pero deja de marear la perdiz? Hace no mucho Sarkozy le echó la bronca a Cameron
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Re:La unificación de Europa (Y que va a pasar con España)
« Respuesta #46 en: Noviembre 16, 2011, 21:42:00 pm »
Hoy han publicado el GEAB nº59 y en él se habla, entre otras cosas de la aceleración del proceso de unificación europea; de la reconstrucción, casi desde sus cimientos, de un Estado (Grecia); de la exclusión de Uk del grupo de países con mando en Europa.

   “Meanwhile, the decisions of the EU summit in the week before the Cannes summit have pointed to the official emergence of Euroland (with now two fixed summits each year) (7), the primacy of which will confer de facto decision-making authority within the EU (8). The pressure from this crisis has, in the last few days, helped to build the capacities of Euroland policies, putting it on the path to greater integration (9), a prerequisite to any positive developments towards a post-crisis world (10). “

http://www.leap2020.eu/GEAB-N-59-is-available-Global-systemic-crisis-30000-billion-US-dollars-in-ghost-assets-will-disappear-by-early-2013_a8148.html

tomasjos

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Re:La unificación de Europa (Y que va a pasar con España)
« Respuesta #47 en: Noviembre 16, 2011, 21:54:02 pm »
En français, s'il vous plait

http://www.leap2020.eu/GEAB-N-59-est-disponible-Crise-systemique-globale-30-000-milliards-USD-d-actifs-fantomes-vont-disparaitre-d-ici-debut_a8138.html

Nous arrivons vers la fin du second semestre 2011 et 15.000 milliards d'actifs-fantômes se sont bien envolés en fumée depuis Juillet dernier comme anticipé par LEAP/E2020 (GEAB N°56 ). Et, selon notre équipe, ce processus va se poursuivre au même rythme tout au long de l'année en venir. Nous estimons en effet que, avec la mise en place de la décote de 50% sur les dettes publiques grecques, la crise systémique globale entre dans une nouvelle phase : celle de la décote généralisée des dettes publiques occidentales et de son corollaire, la fragmentation du marché financier mondial. Notre équipe considère que 2012 va voir une décote moyenne de 30% de l'ensemble des dettes publiques occidentales (1) auquel s'ajoutera un montant équivalent de disparition d'actifs des bilans des établissements financiers mondiaux. Concrètement, LEAP/E2020 anticipe donc la disparition de 30.000 milliards d'actifs-fantômes d'ici le début 2013 (2) et l'accélération courant 2012 du processus de partition du marché financier mondial (3) en trois grandes zones monétaires de plus en plus déconnectées : Dollar, Euro, Yuan. Ces deux phénomènes se nourrissent l'un l'autre. Ils vont notamment être à l'origine de la baisse de 30% de la devise US en 2012 (4), comme nous l'avons annoncé en Avril dernier (GEAB N°54 ), sur fond de forte réduction de la demande de Dollars US et d'aggravation de la crise de dette publique US. La fin 2011 va donc voir, comme prévu, le détonateur des dettes publiques européennes déclencher l'explosion de la bombe US.

Dans ce GEAB N°59 nous analysons donc en détail cette nouvelle phase de la crise ainsi que la prochaine aggravation de la crise de dette US. Par ailleurs, nous commençons à présenter, comme annoncé dans les GEAB précédents, nos anticipations sur l'avenir des Etats-Unis pour la période 2012-2016 (5) en commençant par un aspect fondamental des relations euro-américaines (et plus généralement du monde tel qu'on le connaît depuis 1945), à savoir la relation militaire stratégique USA-Europe : nous estimons qu'en 2017 le dernier soldat US aura quitté le sol de l'Europe continentale. Enfin, LEAP/E2020 présente ses recommandations ; ce mois-ci : devises, or, retraites par capitalisation, secteur financier, matières premières.

Dans ce communiqué public nous avons choisi de présenter les éléments qui déterminent la prochaine aggravation de la crise de la dette US, tout en faisant le point sur les conséquences du sommet européen de la fin Octobre et du sommet du G20 de Cannes.

Comme anticipé par LEAP/2020 depuis plusieurs mois, le sommet du G20 de Cannes s'est révélé être un échec flagrant puisqu'il n'a accouché d'absolument aucune mesure significative, se révélant incapable d'aborder les questions du changement de système monétaire international, de la relance de l'économie mondiale et de la réforme de la gouvernance globale. Si la question grecque a pris une telle place au cours de ce sommet, c'est notamment parce que ce dernier n'avait aucun contenu. George Papandreou a ainsi permis aux dirigeants du G20 de « faire comme si » la Grèce avait perturbé leurs travaux (6) alors que, en fait, elle leur a permis de cacher en partie leur impuissance à définir le moindre agenda commun. Parallèlement, les décisions du sommet européen de la semaine précédant le G20 illustrent désormais de manière officielle l'émergence de l'Euroland (doté notamment de deux sommets spécifiques chaque année (7)) et affirment de facto sa primauté décisionnelle au sein de l'UE (8). La pression de la crise a également permis en quelques jours de renforcer les capacités politiques de l'Euroland à progresser sur le chemin d'une intégration accrue (9), préalable à toute évolution positive vers le monde d'après la crise (10).


Comparaison des budgets et dettes nationales italienne (rouge), allemande (bleu) et française (gris) (2002-2011) (en pourcentage du PIB) -Source : Spiegel, 10/2011
Ainsi un gouvernement d'unité nationale s'est enfin mis en place en Grèce (11), où il faut littéralement construire un Etat moderne doté d'un cadastre, d'une administration efficace et permettant aux Grecs d'être des citoyens « normaux » de l'Euroland et non pas des sujets d'un système féodal où grandes familles et église se partage la richesse et le pouvoir. Trente ans après son intégration sans conditions dans la Communauté européenne, la Grèce va devoir passer par une phase de transition de cinq à dix ans comme l'ont connue les pays d'Europe centrale et orientale avant leur accession à l'UE : douloureux, mais inévitable.

Ainsi, l'Italie est enfin parvenu à se débarrasser d'un leader typique du monde d'avant la crise caractérisé par son « bling-bling », son affairisme, son rapport sans scrupules à l'argent, son autosatisfaction tout aussi récurrente qu'infondée, sa main-mise médiatique, son eurocriticisme récurrent et son nationalisme de pacotille (12), et bien entendu sa libido débordante. Les scènes de joie dans les rues italiennes montrent qu'il n'y a pas que du mauvais dans la crise systémique globale ! Comme nous l'indiquions dans le GEAB précédent, nous considérons même que 2012 sera pour l'Euroland l'année de transition permettant d'entamer la construction du monde d'après … et non pas seulement de subir la déconfiture du monde d'avant la crise.

Ainsi le Royaume-Uni est tout simplement définitivement « mis à la porte » des réunions de l'Euroland (13). Et les autres pays membres de l'UE hors zone Euro se sont à nouveau regroupés derrière l'Euroland en refusant de soutenir la proposition britannique d'un droit de véto des 27 sur les décisions de l'Euroland. La dérive du Royaume-Uni connaît donc un coup d'accélérateur illustré par les tentatives accrues des Eurosceptiques britanniques (qui sont généralement les fantassins de la City (14)) pour tenter de couper au plus vite le maximum de liens avec l'Europe continentale (15). Loin d'être une preuve du succès de leur politique, c'est au contraire un aveu d'échec complet (16) : après vingt ans de tentatives ininterrompues, ils n'ont pas réussi à briser le processus d'intégration européenne qui reprend de plus belle sous la pression de la crise. Ils tentent donc de « larguer les amarres » par crainte (fondée d'ailleurs (17)) de voir le Royaume-Uni obligé de se fondre dans l'Euroland d'ici la fin de cette décennie (18).

Sur le fond, c'est une fuite en avant désespérée qui, comme le souligne Will Hutton dans un article remarquable de lucidité paru dans le Guardian du 30/10/2011, ne peut conduire le Royaume-Uni qu'à l'éclatement avec une Ecosse qui veut revendiquer non seulement son indépendance (19) mais également son ancrage européen, et à une situation socio-économique de marché financier off-shore sans protection sociale (20) ni base industrielle (21) : en résumé, un Royaume-Désuni à la dérive (22) !

Et l'allié américain étant dans un état aussi désespéré, la dérive peut s'éterniser pour le plus grand malheur du peuple britannique qui se montre de plus en plus agressif avec la City. Même les anciens combattants commencent à rejoindre le mouvement Occupy the City (23) : visiblement, sur ce point, il y a une étonnante convergence de points de vue entre l'Euroland et le peuple britannique !

Pour se consoler, les financiers britanniques pourront se dire qu'ils détiennent la plus grande proportion d'actifs publics japonais hors Japon … mais au moment où le FMI met en garde de plus en plus fermement le Japon sur le risque systémique de sa dette publique qui dépasse les 200% du PIB (24), est-ce bien une consolation ?


Répartition des actifs japonais (Etats-Unis, Royaume-Uni, Euroland, Chine, Asie) (en pourcentage du PNB du pays (1) et en pourcentage des actifs étrangers détenus (2)) - Source : Banque Centrale Européenne, 06/2011
Puisque nous parlons d'endettement public, il est temps de revenir aux Etats-Unis. Les toutes prochaines semaines vont en effet rappeler au monde que c'est bien ce pays, et non pas la Grèce, qui est l'épicentre de la crise systémique globale. Dans une semaine, le 23 Novembre, la « supercommission » du Congrès en charge de réduire le déficit fédéral US devra avouer son échec à trouver les 1.500 Milliards USD d'économies sur dix ans. Chaque parti affûte déjà ses arguments pour faire porter la faute de l'échec sur l'autre camp (25). Quand à Barack Obama, en-dehors de ses minauderies télévisées avec Nicolas Sarkozy, il contemple passivement la situation tout en constatant que le Congrès a mis en pièce son grand projet de plan pour l'emploi présenté en fanfare il y a à peine deux mois (26). Et ce n'est pas l'annonce complètement irréaliste d'une nouvelle union douanière du Pacifique (sans la Chine) (27) à la veille d'un sommet de l'APEC où Chinois et Américains s'affrontent de plus en plus durement, qui va renforcer sa stature de chef d'Etat et encore moins ses chances de réélection.

Cet échec prévisible de la « supercommission », qui ne fait que refléter la paralysie totale du système politique fédéral américain, va avoir des conséquences immédiates et très lourdes : une nouvelle série de dégradation de la note de crédit des Etats-Unis. L'agence chinoise Dagon a ouvert le feu en confirmant qu'elle allait à nouveau baisser cette note en cas d'échec de la « supercommission » (28). S&P va probablement faire baisser encore d'un cran la note US et Moody's et Fitch n'auront plus d'autres choix que de se mettre au diapason puisqu'elles avaient donné un répit jusqu'à la fin de l'année sous condition de résultats en matière de réduction du déficit public. Au passage, pour essayer de diluer l'information négative pour les Etats-Unis, il est fort probable qu'il y aura une tentative de relancer la crise de l'endettement public dans la zone Euro (29) en abaissant la note de la France pour affaiblir le Fonds Européen de Stabilisation Financière (30).

Tout cela prépare une fin d'année très mouvementée sur les marchés financiers et monétaires et va entraîner des chocs violents dans les systèmes bancaires occidentaux et, au-delà, pour tous ceux qui sont détenteurs de Bons du Trésor US. Mais au-delà de l'échec de la « supercommission » à réduire le déficit fédéral, c'est toute la pyramide de l'endettement US qui va être à nouveau auscultée, dans un contexte de récession mondiale et bien entendue américaine : chute des recettes fiscales, poursuite de l'augmentation du nombre de chômeurs et en particulier des chômeurs qui ne reçoivent plus d'indemnités (31), poursuite de la chute des prix de l'immobilier, …


Dettes du secteur privé américain (en rouge) et grec (en bleu) en pourcentage du PIB (2000-2010) - Source : SuddenDebt, 03/2011
Gardons à l'esprit que la situation de l'endettement privé US est nettement pire que celle de la Grèce ! Et que dans ce contexte, nous sommes à un doigt de la panique générale à propos de la capacité des Etats-Unis à rembourser leur dette autrement qu'avec des Dollars dévalués. Cette fin 2012 va donc conduire nombre de détenteurs de la dette américaine à se poser sérieusement la question de cette capacité et du moment où elle sera soudainement mise en doute par les opérateurs (32).

Que peuvent proposer les Etats-Unis après un échec de la supercommission ? Pas grand-chose en fait, surtout en année électorale. D'une part car elle a été créée parce que le reste ne fonctionnait pas ; d'autre part car la question n'est pas tant le montant que l'aptitude à entreprendre une réduction significative dans la durée. Et l'échec de la « supercommission » sera justement perçu comme l'incapacité des Etats-Unis à affronter le problème du déficit.

Pour ce qui est du montant, un rapide calcul envoyé par un des lecteurs américains du GEAB permet de constater à quel point les « efforts » de réduction budgétaire envisagés actuellement sont ridicules par rapport aux besoins:

Si l'on considère le budget fédéral des Etats-Unis comme celui d'un ménage, les choses s'éclairent. Il suffit d'enlever 8 zéros pour avoir un budget qui signifie quelque chose pour chaque citoyen :

Revenu familial annuel (impôts sur le revenu) : + 21 700
Dépenses familiales (budget fédéral) : + 38 200
Nouvelles dettes sur la carte de crédit (dette nouvelle) : + 16 500
Bilan des dettes passées sur la carte de crédit (dette fédérale) : + 142 710
Réductions budgétaires déjà réalisées : - 385
Objectif de réduction budgétaire de la super-commission (pour une année) : - 1 500

Comme on peut facilement le constater, la « supercommission » (tout comme le Congrès dans son ensemble en Août dernier) ne parvient même pas à s'entendre pour réduire de 10% …. l'augmentation annuelle de la dette fédérale. Car il s'agit bien de cela : contrairement à l'Europe qui, en quelques mois, invente de nouveaux mécanismes et réduit très fortement ses dépenses et son endettement futur (33), les Etats-Unis continuent à s'enfoncer à pleine vitesse dans un endettement croissant. D'ailleurs, pour le semestre à venir, Washington prévoit d'émettre 846 Milliards USD de Bons du Trésor, soit 35% de plus que l'année dernière à la même époque (34).


Septembre 2011 : début de la perte de confiance des banques centrales étrangères dans les Bons du Trésor US - Evolution des transactions des banques centrales étrangères concernant les Bons du Trésor et des agences US (2000-2011) (en marron : accroissement mensuel / ligne verte : au-dessus, les banques centrales achètent ; en dessous, elles vendent les Bons du Trésor) - Source : CaseyResearch, 10/2011
On a vu avec la faillite du fonds d'investissement MF Global comment les maîtres de Wall Street pouvaient s'effondrer d'un seul coup du fait de leurs erreurs de stratégie sur l'évolution des dettes publiques européennes. Jon Corzine n'est pas Bernard Madoff. En terme de sens moral, il doit certes en être proche mais, pour le reste, rien de comparable. Madoff était un franc-tireur de Wall Street alors que Corzine c'est la grande aristocratie : ancien PDG de Goldman Sachs, ancien gouverneur du New Jersey, principal donateur de la campagne Obama pour 2012, pressenti pour remplacer Tim Geithner au poste du Secrétaire d'Etat au Trésor en Août dernier (35), … et de facto l'un des « créateurs » d'Obama en 2004 (36). On touche ici au cœur de la relation incestueuse Wall Street/Washington que dénonce désormais une majorité d'Américains (37).

Ainsi en Août encore il apparaissait comme un « intouchable » au sommet de Wall Street ; et pourtant il s'est trompé entièrement sur l'évolution des événements. Il a cru que le monde d'avant continuait et que, comme « toujours », les créanciers privés seraient remboursés « rubis sur l'ongle ». Résultat : des pertes énormes et une faillite qui fait perdre beaucoup d'argent à ses clients et met 1.600 employés à la rue (38).

Nous avons annoncé dans le GEAB précédent que nous entrions dans la phase de décimation des banques occidentales. Cette phase a donc bien débuté et les clients de l'ensemble des opérateurs financiers (banques, assurances, fonds d'investissements, fonds de pension (39)) doivent dorénavant se poser des questions sur la solidité de ces institutions. Et comme le montre le cas Corzine, ils ne doivent surtout pas supposer que parce que ces institutions ou leurs dirigeants sont connus et dotés d'une solide réputation, elles sont a priori plus solides que les autres (40). Ce n'est pas la bonne connaissance des règles du jeu financier d'hier (qui a fait leur réputation) qui compte désormais, c'est l'aptitude à comprendre que les règles du jeu ont changé qui est devenue déterminante.

---------
Notes:

(1) Qui se montent à plus de 45.000 milliards USD en 2010 pour les seuls Etats-Unis, Japon, Royaume-Uni et Euroland.

(2) Plus la crise s'aggrave, plus la quantité d'actifs-fantômes augmente. Ce processus continuera jusqu'à ce qu'on retrouve un ratio actifs financiers/actifs réels compatibles avec un fonctionnement socio-économique soutenable, probablement autour des ratios des années 1950/1970.

(3) Enclenché avec la crise de la dette grecque qui se traduit notamment par un dégagement rapide du système financier de l'Euroland hors du Dollar. Le fait que ce processus ait été initié à l'origine par Wall Street et la City pour « casser » la zone Euro ne fait qu'illustrer à nouveau d'une part l'ironie de l'Histoire ; et d'autre part le fait que lorsqu'une époque se termine, toutes les actions des acteurs du monde qui disparaît se retournent in fine contre eux.

(4) Même le Financial Times reconnaît désormais que le Dollar US est devenu plus fragile que l'Euro. Source : FT, 04/11/2011

(5) Nos anticipations sur l'UE et l'Euroland feront parties d'une prochaine livraison du GEAB.

(6) La seule chose qui a été perturbée sérieusement par la Grèce c'est le plan de communication du président français Nicolas Sarkozy qui comptait faire des sommets européens et du G20 un double tremplin pour tenter de regagner de la crédibilité auprès des Français. Or, en la matière, ce fut un double échec : loin d'avoir réglé la crise grecque comme il l'avait annoncé à la télévision, elle lui a explosé à nouveau à la figure à la veille du G20 ; quant au G20, un résultat nul donne la note de son organisateur : zéro ! LEAP/E2020 profite de cette occasion pour confirmer son anticipation du 15 Novembre 2010 (GEAB N°49 et maintient que le candidat de l'UMP (Sarkozy ou un autre) ne sera pas au second tour de l'élection présidentielle française de 2012 qui se jouera donc entre le candidat du PS, François Hollande, et la candidate du Front National, Marine Le Pen.

(7) Et on ne peut que constater que ce sont des décideurs du niveau européen (Mario Monti, ancien Commissaire européen, en Italie et Lucas Papademos, ancien vice-président de la BCE, en Grèce) qui, en Grèce comme en Italie, prennent les rênes du pouvoir consacrant là aussi l'intégration accélérée de la zone Euro y compris au niveau politique. Cette situation va d'ailleurs renforcer l'urgence de réformes institutionnelles démocratiques pour la gouvernance de l'Euroland car les peuples n'accepteront pas plus d'une année encore une telle évolution dont ils ne sont que les spectateurs. Il faut noter que la plupart des citoyens allemands, français, italiens, espagnols, … n'ont pas trouvé du tout aberrante la proposition de référendum grec sur les mesures anti-crises, contrairement à leurs dirigeants. Sans s'en rendre compte George Papandreou a probablement fortement stimulé l'exigence d'un futur référendum trans-Euroland sur la gouvernance de la zone Euro d'ici 2014/2015. Voir à ce sujet l'article de Franck Biancheri publié le 06/10/2011 sur le Forum Anticipolis.

(8) Le Royaume-Uni en fait directement les frais (nous y revenons dans ce GEAB) qui voit sa marginalisation confirmée et renforcée : il a perdu toute capacité d'influence sur l'Euroland. D'ailleurs, signe des temps, Nicolas Sarkozy s'est permis de violemment rabrouer David Cameron en lui disant que les dirigeants de la zone Euro en avaient assez de l'entendre donner ses conseils pour la bonne gestion de l'Euro alors qu'il est fondamentalement contre la devise européenne. Nicolas Sarkozy n'étant fort qu'avec les faibles, l'indice de « force » de Cameron est donc tombé bien bas ! Source : AlJazeera, 24/10/2011

(9) Source : Business Week, 14/11/2011

(10) Cela ne signifie en rien que LEAP/E2020 considère que la situation est bonne dans l'Euroland car l'ensemble de l'UE est en fait déjà entré en récession (comme les USA d'ailleurs), car le défi du désendettement public reste ouvert même si les outils se multiplient pour traiter le problème (y compris de nouvelles décotes de dettes publiques) et car la colère populaire (comme ailleurs dans le reste du monde) est en train de s'amplifier en tout cas dans les pays où aucune alternative politique crédible ne paraît possible. Sources : Le Monde, 17/10/2011 ; Libération, 18/10/2011 ; La Tribune, 07/11/2011 ; ANSA, 08/11/2011 ; Spiegel, 11/11/2011 ; Les Affaires, 10/11/2011

(11) Une première historique. Source : Spiegel, 07/11/2011

(12) Les deux tendances vont généralement ensemble chez les leaders politiques : leur euroscepticisme est la plupart du temps un habillage idéologique d'une réalité bien terre-à-terre : leur volonté de continuer à utiliser leur pouvoir comme bon leur semble dans leur pays. De Vaclav Klaus en République Tchèque aux Eurosceptiques conservateurs au Royaume-Uni en passant par l'eurocriticisme récurrent berlusconien et les élites eurosceptiques suédoises, un grand point commun : laissez-nous faire ce qu'on veut dans notre pays et ne venez pas perturber nos citoyens avec des idées venues d'ailleurs. Pour faire passer la chose devant leur opinion publique, il suffit de changer le « nous » majestueux par un « nous » collectif, et on fait croire au peuple que c'est son propre pouvoir que l'intégration européenne remet en cause ! Et ça fonctionne bien en général : regardons actuellement le nombre de citoyens qui à juste titre s'indignent de l'absence de débat démocratique sur les mécanismes financiers mis en place au niveau de l'Euroland pour gérer la crise et qui crient haro sur l'Europe derrière les leaders eurosceptiques de leur pays … alors qu'ils n'ont aucune idée de comment fonctionnent ces mêmes mécanismes dans leur propre pays. Prenons l'exemple de la France où ceux qui dénoncent la main-mise des banques privées sur le processus d'endettement des Etats depuis le Traité de Maastricht, ignorent que c'était déjà le cas en France depuis 1973 !

(13) Source : Spiegel, 31/10/2011

(14) Une « City » que David Cameron décrit comme assiégée par l'Euroland. Au passage, cette déclaration du premier ministre britannique confirme qu'il y a donc bien une guerre entre la City et l'Euro contrairement à ce que disent les médias anglo-saxons. Source : Telegraph, 28/10/2011

(15) Source : Telegraph, 28/10/2011

(16) Source : Guardian, 23/10/2011

(17) Selon LEAP/E2020, l'échec programmé du « British Sonderweg » entraînera d'ici 2020 l'Angleterre à suivre les chemins de l'Ecosse et du Pays de Galles qui eux refuseront de suivre ce « chemin qui ne mène nulle part » … même pas en Amérique ! D'ailleurs, même dans un média eurosceptique comme le Telegraph, où la qualité des analyses parvient à contrebalancer assez souvent l'idéologie, on est bien obligé de constater qu'en cas d'échec de l'Euroland, le Royaume-Uni sera emporté dans une crise encore plus grave que celle qu'il connaît aujourd'hui. Source : Telegraph, 09/11/2011

(18) Cette hystérie britannique devant l'intégration de l'Euroland (appelée outre-Manche « la crise de l'Euro ») s'illustre par des fantasmes délirants publiés dans la presse grand-public, mêlant nostalgie de la victoire de 1945 avec un sentiment de vulnérabilité sans précédent de la Grande-Bretagne. L'axe franco-allemand devenant une machine de guerre anti-britannique. Dans le genre, l'article publié le 31/10/2011 dans le Daily Mail est un « must » ! Et même le Telegraph ne peut résister qui titre le 22/10/2011 sur le « nouvel empire européen ».

(19) L'ancien chef de l'armée britannique en est même désormais à ouvrir le débat sur le potentiel des futures forces armées écossaises dans la perspective du référendum sur l'indépendance prévu d'ici 2 à 3 ans. Source : GoogleNews, 18/10/2011

(20) Et avec un chômage massif et une jeunesse abandonnée à elle-même sans éducation, travail ni perspective d'avenir. Sources : Guardian, 14/11/2011 ; Telegraph, 14/11/2011

(21) Source : Telegraph, 01/11/2011

(22) Qui continue d'ailleurs à décliner rapidement au hit-parade des économies les plus importantes de la planète. Le Brésil est en passe de dépasser le Royaume-Uni cette année. Et la crise financière s'aggravant, le déclin de la City va réduire très fortement la taille de l'économie britannique qui dépend tellement de ce centre financier mondial. Source : Telegraph, 31/10/2011

(23) Source : Guardian, 12/11/2011

(24) Pour mémoire, l'endettement public de l'Italie est seulement égal à 120% de son PIB. Source : Ahram, 12/11/2011

(25) Source : New York Times, 08/11/2011

(26) Source : Newsdaily, 03/11/2011

(27) Outre l'absence de la Chine d'un tel projet, l'annonce se fonde sur une déclaration d'intention sans aucune base détaillée, renvoyant les aspects concrets à plus tard. Mais c'est « promis, juré » : dans un an, il y aura cette union douanière. Les scénarios des films hollywoodiens sont souvent peu réalistes, mais là on touche au conte de fée !

(28) Source : Guardian, 12/11/2011

(29) Même les voix les plus modérées, comme Jean-Pierre Jouyet, président de l'Autorité française des Marchés Financiers, reconnaissent désormais qu'il y a bien la guerre entre le Dollar et l'Euro. Source : JDD, 12/11/2011

(30) Cela aura pour conséquence, par ordre d'importance croissante, de réduire encore plus les perspectives électorales pour Nicolas Sakozy, d'accélérer l'intégration financière et fiscale de l'Euroland et de faire avancer l'idée d'un grand emprunt public eurolandais pour se dégager, une fois pour toutes, des marchés financiers anglo-saxons. Cette dernière option sera, selon notre équipe, mise en place d'ici le premier semestre 2013. Nous en détaillerons la nature dans un prochain numéro de GEAB.

(31) Leur sortie du système de chômage aide à faire croire à une embellie sur ce front. Nous ne reviendrons pas sur la « fiabilité » des statistiques US du chômage puisque nous l'avons déjà amplement fait dans plusieurs GEAB. Deux faits s'imposent : l'année dernière à la même époque 75% des chômeurs étaient indemnisés contre seulement 48% aujourd'hui ; et plus de 26 millions d'Américains entrent désormais dans la catégorie des personnes sous-employées (un record historique). Sources : CNBC, 05/11/2011 ; Business Insider, 20/10/2011

(32) Ces phénomènes sont toujours soudains car essentiellement psychologiques.

(33) Sauf en France où Nicolas Sarkozy, avec son premier ministre François Fillon, continue à dégrader les finances publiques, en multipliant les « mesurettes » sans efficacité de long terme dans l'espoir de servir sa réélection. Il y a du Berlusconi chez cet homme-là ! La Commission européenne a d'ailleurs tiré la sonnette d'alarme à ce sujet.

(34) C'est trois fois la totalité des dettes publiques de la Grèce avant décote ! Source : ZeroHedge, 01/11/2011

(35) Source : New American, 05/08/2011

(36) Un autre point commun entre Barack Obama et Nicolas Sarkozy, ces deux représentants du monde d'avant la crise : leur intimité avec le secteur financier. Sources : Le Monde, 22/10/2011 ; Minyanville, 04/11/2011

(37) Et cette faillite montre que tout continue à se passer à Wall Street comme avant 2008, malgré les soi-disant mesures de contrôle du secteur financier adoptés par les autorités US. Cette affaire va avoir un impact politique profond sur le contexte électoral 2012 aux Etats-Unis. Sources : CNBC, 01/11/2011, USAToday, 18/10/2011

(38) Source : FINS, 11/11/2011

(39) Par exemple, ABP, le plus important fonds de pension des Pays-Bas, va devoir réduire ses versements aux retraités du fait des pertes de ces derniers mois. C'est une conséquence très concrète de la disparition des « actifs-fantômes ».

(40) On constate d'ailleurs une inquiétude croissante chez les investisseurs des sociétés financières de New York et Londres. Source : Huffington Post, 12/11/2011

Mardi 15 Novembre 2011
La función de los más capaces en una sociedad humana medianamente sana es cuidar y proteger a aquellos menos capaces, no aprovecharse de ellos.

Y a propósito del tema, sostengo firmemente que la Anglosfera debe ser destruida.

zypion

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Re:La unificación de Europa (Y que va a pasar con España)
« Respuesta #48 en: Noviembre 16, 2011, 21:56:47 pm »
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En français, s'il vous plait

Chacun á son gout, cher Monsieur.  :biggrin:

Maple Leaf

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Re:La unificación de Europa (Y que va a pasar con España)
« Respuesta #49 en: Noviembre 16, 2011, 22:11:33 pm »
Pues si, parece que hay movimiento de fichas.

El responsable del FMI en Europa, el portugués Antonio Borges, presenta su dimisión por "motivos personales"

   El responsable del FMI en Europa, el portugués Antonio Borges, presenta su dimisión por "motivos personales"


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WASHINGTON, 16 Nov. (EUROPA PRESS) -

   El director del departamento para Europa del Fondo Monetario Internacional (FMI), el portugués Antonio Borges, ha presentado su dimisión a la directora gerente del organismo, Christine Lagarde, alegando "motivos personales".

   El relevo en el cargo se hará efectivo de forma "inmediata", este mismo jueves, tras un año de Borges en el puesto, según ha informado este miércoles el organismo en un escueto comunicado.

   Lagarde ha destacado de Borges que ha liderado el departamento para Europa en un "periodo difícil para los miembros de la eurozona". Durante este periodo, ha añadido Lagarde, el portugués ha utilizado su amplia experiencia y su "habilidad para construir relaciones fuertes con autoridades de los países miembros" para realizar un trabajo "de gran valía" en la respuesta a la crisis.

   La directora del FMI presenta como sustituto al británico de origen iraní Reza Moghadam, hasta ahora director del Departamento de Estrategia y Política. Lagarde confía en que Moghadam demostrará en su nuevo puesto la misma "visión" que ya ha puesto de manifiesto en el cargo anterior.

tomasjos

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Re:La unificación de Europa (Y que va a pasar con España)
« Respuesta #50 en: Noviembre 17, 2011, 13:12:01 pm »
En ejpañol  :biggrin:

http://www.leap2020.eu/El-GEAB-N-59-esta-disponible-Crisis-sistemica-global-30-000-millardos-de-USD-de-activos-fantasmas-desapareceran-a_a8164.html
Llegamos final del segundo semestre 2011 y 15.000 mil millones de activos-fantasmas se hicieron humo como lo anticipó el LEAP/E2020 (GEAB N° 56 ). Según nuestro equipo, este proceso continuará al mismo ritmo durante el próximo año. Creemos que con la introducción de una quita del 50% de la deuda pública griega, la crisis sistémica global entra en una nueva fase: de quitas generalizadas de las deudas públicas occidentales y de su corolario: la fragmentación del mercado financiero mundial. Nuestro equipo considera que en 2012 el conjunto de las deudas públicas occidentales sufrirá un descuento promedio del 30% (1) al cual se añadirá un importe equivalente por la desaparición de activos de los balances de las instituciones financieras mundiales.

Concretamente, el LEAP/E2020 anticipa la desaparición de 30.000 millardos de activos-fantasmas a comienzos 2013 (2) y la aceleración, durante los años 2012, del proceso de fragmentación del mercado financiero mundial (3) en tres grandes zonas monetarias cada vez más inconexas: Dólar, Euro, Yuan. Estos dos fenómenos se realimentan. En particular, será el motivo de la desvalorización en el 30% de la moneda estadounidense durante 2012 (4), como lo anunciamos en abril último (GEAB N° 54 ), enmarcado en una fuerte reducción de la demanda de USD y de la intensificación de la crisis de deuda pública estadounidense. A finales de 2011 se podrá ver, según lo previsto, al detonador de las deudas públicas europeas activar la explosión de la bomba estadounidense.

En este GEAB N° 59 analizamos en detalle esta nueva fase de la crisis así como la próxima intensificación de la crisis de deuda estadounidense. Por otra parte, comenzamos a presentar, como lo anunciamos en los GEAB precedentes, nuestras anticipaciones sobre el futuro de Estados Unidos durante el período 2012-2016 (5). Comenzando por un aspecto fundamental de las relaciones euro-estadounidense (y en forma más general del mundo tal como lo conocemos desde el 1945), al saber la relación militar estratégica Estados Unidos-Europa: consideramos que en 2017 el último soldado estadounidense habrá dejado el suelo de la Europa continental. Finalmente, el LEAP/E2020 presenta sus recomendaciones; este mes: divisas, oro, jubilaciones por capitalización, sector financiero, materias primas.

En este comunicado público hemos decidido presentar los elementos que determinan la próxima escalada de la crisis de la deuda de Estados Unidos, mientras hacemos un balance de las consecuencias de la cumbre de la Unión Europea a fines de octubre y de la cumbre del G-20 en Cannes.

Como lo venimos anticipando desde hace varios meses, la cumbre del G20 de Cannes resultó ser un fracaso total, desde su nacimiento no ha tomado absolutamente ninguna medida significativa, revelándose incapaz de abordar los temas relacionados con el cambio de sistema monetario internacional, de la reactivación de la economía mundial y de la reforma de la gobernanza global. Si la cuestión griega ocupó un lugar durante la cumbre, es en parte porque no tenía ningún contenido. George Papandreou, le permitió a los líderes del G20 « hacer como si » Grecia hubiera interrumpido su trabajo (6) cuando en realidad les permitió ocultar, en parte, su incapacidad para definir una agenda común.

Paralelamente las decisiones de la cumbre de la Unión Europea, en la semana previa al G-20, muestran ahora oficialmente la aparición de Eurolandia (dotada particularmente de dos cumbres específicas cada año (7)) que hacen valer, de facto, su primacía en las decisiones en el seno de la Unión (8). La presión de la crisis también permitió, en pocos días, reforzar las capacidades políticas de Eurolandia que progresa encaminada a una mayor integración (9), previa a toda evolución positiva hacia el mundo post crisis (10).


Comparación de los presupuestos y deudas nacionales italianas (rojo), alemana (azul) y francesa (gris) (2002-2011) (en porcentaje del PIB) – Fuente: Spiegel, 10/2011
Finalmente, un gobierno de unidad nacional se estableció en Grecia (11), donde se debe, literalmente, construir un Estado moderno dotado de un catastro, de una administración eficaz y que les permite a griegos ser ciudadanos « normales » de Eurolandia y no sujetos de un sistema feudal donde las grandes familias y la iglesia se reparten la riqueza y el poder. Treinta años después de su integración sin condiciones en la Comunidad Europea, Grecia debe pasar por una fase de transición de cinco a diez años como la conocieron los países de Europa Central y Oriental antes de su accesión a la Unión: doloroso, pero inevitable.

Italia ha conseguido finalmente a desembarazarse de un líder típico del mundo pre-crisis caracterizado por su "bling-bling", su mercantilismo, su relaciones sin escrúpulos con el dinero, su autosatisfacción tan recurrente como infundada, su influencia mediática, su euro-criticismo recurrente y su nacionalismo de pacotilla (12), y desde luego su libido desbordante. ¡Las escenas de alegría en las calles italianas muestran que no todo es malo en la crisis sistémica global! Como lo indicáramos en el GEAB precedente, creemos que 2012 será el año de transición para Eurolandia, año de transición que permitirá empezar la construcción del mundo de mañana.... y no solamente sufrir el colapso del mundo pre-crisis.

El Reino Unido está, sencilla y definitivamente « fuera » de las reuniones de Eurolandia (13). Y otros países miembros de la Unión, externos a la Eurozona, se han reagrupado nuevamente detrás de Eurolandia negándose a sostener la proposición británica de un derecho a veto de los 27 sobre las decisiones de Eurolandia. La deriva del Reino Unido experimenta, así, un aceleramiento ilustrado por el aumento de las tentativas de los euro-escépticos británicos (que son generalmente soldados de infantería de la City (14)) para intentar reducir tan pronto como sea posible el máximo de lazos con la Europa continental (15). Lejos de ser una prueba del éxito de su política, es al contrario una confesión del fracaso completo (16): después de veinte años de continuos esfuerzos, no pudieron romper el proceso de integración europea, éste recomienza mejor bajo la presión de la crisis. Ellos tratan de « soltar las amarras » por temor (fundado, por otra parte (17)) de ver al Reino Unido diluirse en Eurolandia a fines de esta década (18).

En el fondo, se trata de una desesperada huida hacia adelante, como Will Hutton señala en un artículo de notable lucidez aparecido en The Guardian del 30/10/2011, sólo puede conducir el Reino Unido a la ruptura con una Escocia que quiere reivindicar no sólo su independencia (19) sino que su anclaje europeo, y en una situación socioeconómica de mercado financiero offshore sin protección social (20° ni base industrial (21): ¡en resumen, ¡un Reino – (Des)Unido a la deriva (22)!

Y al estar Estados Unidos, su aliado, en un estado tan desesperante, la deriva puede eternizarse para mayor desgracia del pueblo británico que se muestra cada vez más agresivo con la City. Hasta los ex-combatientes están empezando a unirse al movimiento « Occupy the City (23) »: ¡visiblemente, sobre este punto, hay una convergencia asombrosa de puntos de vista entre Eurolandia y el pueblo británico!

Como consuelo, los financieros británicos podrán decir que poseen la mayor proporción de activos públicos japoneses fuera de Japón... pero cuando el FMI advierte, cada vez más firmemente, a Japón sobre el riesgo sistémico de su deuda pública que supera el 200% del PBI (24), ¿es un consuelo?


Distribución de los activos japoneses (Estados Unidos, Reino Unido, Eurozona, China, Asia) (en porcentaje del PBI del país (1) y en porcentaje de los activos extranjeros detentados (2)) - Fuente: Banque Centrale Européenne, 06/2011
Ya que hablamos de deuda pública, es hora de volver a Estados Unidos. Las semanas inmediatamente próximas harán recordar al mundo que es este país y no Grecia, el epicentro de la crisis sistémica global. Dentro de una semana, el 23 de noviembre, la « supercomisión » del Congreso encargada de reducir el déficit federal estadounidense tendrá que admitir su fracaso en encontrar la forma de economizar 1,5 millardos de USD durante diez años. Cada partido ya afila sus argumentos para culpar al otro (25). Cuando a Barack Obama, aparte de sus monerías televisadas con Nicolas Sarkozy, contempla pasivamente la situación constatando al mismo tiempo que el Congreso le puso una soga al cuello a su gran proyecto de plan para el empleo, presentado con bombos y platillos hace apenas dos meses (26). Y no es el anuncio completamente iluso de una nueva unión aduanera del Pacífico (sin China) (27) en vísperas de una cumbre de APEC donde chinos y estadounidenses se enfrentan cada vez más duramente, lo que va a reforzar su estatura de jefe de Estado y todavía menos sus posibilidades de reelección.

Este fracaso previsible de la « supercomisión », que sólo refleja la parálisis total del sistema político federal estadounidense, va a tener consecuencias inmediatas y muy inoportunas: una nueva serie de degradación de la calificación de crédito de Estados Unidos. La agencia china Dagon abrió el fuego al confirmar que nuevamente bajaría esta calificación en caso que la « supercomisión » fracase (28). S&P probablemente le bajará un punto y tanto Moody's como Fitch no tendrán otra elección que de ponerse en sintonía ya que le habían dado una tregua hasta fines de año condicionado a los resultados de la reducción del déficit público. A este paso, para tratar de diluir la información negativa para Estados Unidos, es muy probable que haya una tentativa de volver a lanzar la crisis de la deuda pública hacia la Eurozona (29) bajando la calificación de Francia para debilitar el Fondo Europeo de Estabilización Financiera (30).

Todo esto presagia un fin de año muy animado para los mercados financieros y monetarios que conllevará conmociones violentas en los sistemas bancarios occidentales y para todos los poseedores de Bonos del Tesoro estadounidenses. Pero más allá del fracaso de la « supercomisión » en reducir el déficit federal, es toda la pirámide de la deuda estadounidense la que va a ser auscultada nuevamente, en un contexto de recesión mundial y, por supuesto, Estados Unidos con: caída de los ingresos fiscales, continuación del aumento de la cantidad de parados y en particular de quienes que ha dejado de recibir una compensación (31), prosecución de la caída de los precios de los bienes inmuebles…


Deudas del sector privado estadounidense (en rojo) y griego (en azul) en porcentaje del PBI (2000-2010) - Fuente: SuddenDebt, 03/2011
¡Tengamos en cuenta que la situación de la deuda privada estadounidense es mucho peor que la de Grecia! Y que en este contexto, estamos a una pulgada del pánico generalizado en cuanto a la capacidad de Estados Unidos para reembolsan su deuda de otro modo que no sea con USD devaluados. Este fin año 2011 llevará a muchos poseedores de la deuda estadounidense a cuestionarse seriamente sobre esta capacidad, será el momento en que será puesta en tela de juicio repentinamente por los operadores (32).

¿Qué puede proponer Estados Unidos después de un fracaso de la« supercomisión »? No mucho, de hecho, especialmente en un año electoral. Por una parte porque ha sido creada porque el resto no funcionaba; por otra, porque la cuestión no pasa tanto por la cantidad sino por la capacidad de emprende una reducción significativa en el tiempo. El fracaso de la « supercomisión » será percibido justamente como la incapacidad de Estados Unidos para afrontan el problema del déficit.

En cuanto a la cantidad, un cálculo rápido enviado por uno de los lectores estadounidenses del GEAB permite comprobar hasta que punto los « esfuerzos » de reducción presupuestaria contemplados actualmente son ridículos con relación a las necesidades:

Si se consideramos el presupuesto federal de los Estados Unidos como el de una familia, las cosas se aclaran. Basta con quitar 8 ceros para tener un presupuesto con algún significado para un ciudadano:

Renta familiar anual (impuestos sobre los ingresos): + 21 700
Gastos familiares (presupuesto federal): + 38 200
Nuevas deudas sobre la tarjeta de crédito (nueva deuda): + 16 500
Saldo de la deuda anteriores de la tarjeta de crédito (deuda federal): + 142 710
Reducciones presupuestarias ya realizados: - 385
Objetivo de reducción presupuestaria de la supercomisión (por un año): - 1 500

Como se puede fácilmente comprobar, la « supercomisión » (como el Congreso en agosto pasado) no se pone de acuerdo para reducir en un 10%.... el aumento anual de la deuda federal. Porque se trata de esto, a diferencia de Europa, que en pocos meses, inventa nuevos mecanismos y reduce fuertemente sus gastos y su futura deuda (33), Estados Unidos continúan hundiéndose a toda velocidad en una deuda creciente. Por otra parte, para el semestre que viene, Washington prevé emitir T-Bonds por 846 millardos de USD, es decir el 35 % más que el último año en la misma época (34).


Septiembre de 2011: Principio de la pérdida de confianza de los bancos centrales extranjeros en los T-Bonds - Evolución de las transacciones de los bancos centrales extranjeros que conciernen a T-Bonds y agencias estadounidenses (2000-2011) (en marrón: crecimiento mensual / línea verde: arriba, los bancos centrales compran; debajo, ellos venden T-Bonds) – Fuente: CaseyResearch, 10/2011
Vimos con la quiebra del fondo de inversión MF Global cómo los dueños de Wall Street podían desmoronarse de un solo golpe a causa de sus errores estratégicos sobre la evolución de las deudas públicas europeas. Jon Corzine no es Bernard Madoff. En lo que se refiere a moralidad, de hecho, debe estar próximo, pero en lo que resta no hay nada comparable. Madoff era un franco-tirador de Wall Street mientras que Corzine es la gran aristocracia: antiguo ex-director General de Goldman Sachs, ex-gobernador de New Jersey, donante principal de la campaña de Obama para 2012, vislumbrado para reemplazar a Tim Geithner en el puesto del Secretario de Estado del Tesoro en agosto último (35), y de hecho uno de los « creadores » de Obama en 2004 (36). Se palpa aquí al corazón de la relación incestuosa Wall Street / Washington que ya denuncia la mayoría de los estadounidenses (37).

Así en agosto todavía aparecía como un « intocable » en la cumbre de Wall Street; y sin embargo él se equivocó totalmente sobre la evolución de los acontecimientos. Él creyó que el mundo anterior continuaba y que, como « siempre », los acreedores privados serían reembolsados « a su debido tiempo ». El resultado: pérdidas enormes y una quiebra que hace perder mucho dinero a sus clientes y pone a 1.600 empleados en la calle (38).

Anunciamos en el GEAB precedente que entrábamos en la fase de diezmado de los bancos occidentales. Esta fase ya ha empezado y los clientes de todos los operadores financieros (bancos, seguros, fondo de inversiones, fondo de pensión (39)) deben de ahora en adelante cuestionarse la solidez de estas instituciones. Y como lo muestra el caso Corzine, no debe suponerse que porque estas instituciones o sus dirigentes son conocidos y dotados de una sólida reputación, son más sólidas a priori que otras (40°. No es el buen conocimiento de las reglas del juego financiero de ayer (sobre la que se basa su reputación) lo que cuenta ahora, es la aptitud que comprende que las reglas del juego cambiaron lo que se hizo determinante.

---------
Notas:

(1) Que se asciende a más de 45.000 millardos de USD solamente con Estados Unidos, Japón, el Reino Unido y Eurolandia.

(2) Cuanto más se agrava la crisis, más son los activos-fantasmas. Este proceso continuará hasta que se llegue a una relación activos financieros/activos reales compatibles con un funcionamiento socioeconómico sustentable, probablemente alrededor de las ratios de los años 1950/1970.

(3) Enganchado con la crisis de la deuda griega que se traduce, en particular, en una liberación rápida del sistema financiero de Eurolandia del Dólar. El hecho de que este se ha iniciado originalmente por Wall Street y la City con el objetivo de “romper” la Eurozona sólo ilustra una vez más, por un lado, la ironía de la historia, y por otro el hecho que cuando una época se termina, todas las acciones de los protagonistas del mundo que desaparece se vuelven, in fine, contra ellos.

(4) Hasta Financial Times ahora reconoce que el USD está más frágil que el EUR. Fuente: FT, 04/11/2011

(5) Nuestras anticipaciones sobre la Unión Europea y Eurolandia formarán parte de una próxima entrega del GEAB.

(6) Lo único que fue perturbado seriamente por Grecia es el plan de comunicación del presidente francés Nicolás Sarkozy que pensaba hacer de las cumbres, europea y del G20, un doble trampolín para intentar recobrar credibilidad de los franceses. Ahora bien, en tal sentido, fue un doble fracaso: lejos de haber resuelto la crisis griega, como lo había anunciado por televisión, en vísperas de G20 le explotó en la cara nuevamente; en cuanto al G20, un resultado nulo califica a su organizador: ¡cero!, el LEAP/E2020 aprovecha esta ocasión para confirmar su anticipación del 15 de noviembre de 2010 (GEAB N°49 ) y mantiene que el candidato de la UMP (Sarkozy u otro) no estará en la segunda vuelta de la elección presidencial francesa de 2012 que se dirimirá, entonces, entre el candidato del PS, François Hollande, y la candidata de la Frente Nacional, Marine Le Pen.

(7) No podemos dejar de observar que son los encargados de tomar decisiones a nivel europeo (Mario Monti, ex comisario europeo, Italia y Lucas Papademos, ex vicepresidente del BCE, Grecia), en Grecia e Italia, los que toman las riendas del poder dedicándose nuevamente a la integración acelerada de la Eurozona lo cual incluye el plano político. Esta situación, por otra parte, reforzará la urgencia de reformas institucionales democráticas para la gobernanza de Eurolandia, porque los pueblos no aceptarán otro año más un proceso del que son sólo espectadores. Hay que señalar que la mayoría de los ciudadanos alemanes, franceses, italianos, españoles,… no encontraron muy aberrante la propuesta de referéndum griego sobre las medidas anticrisis, contrariamente a sus dirigentes. Sin darse cuenta, George Papandreou, probablemente ha estimulado en gran medida la demanda de un futuro referéndum sobre la gestión trans-Euroladia para 2014/2015. Sobre este tema ver el artículo de publicado Franck Biancheri publicado el 06/10/2011 en el Forum Anticipolis.

(8) El Reino Unido paga el precio por ello (volveremos en este GEAB), ve su marginalización confirmada y reforzada: perdió toda capacidad de influencia sobre Eurolandia. Por otra parte, signo de los tiempos, Nicolás Sarkozy se permitió reprender violentamente a David Cameron diciéndole que los dirigentes de la zona Euro estaban hartos de oírle dar sus consejos para la buena gestión del Euro mientras que está fundamentalmente contra la divisa europea. Nicolas Sarkozy sólo es fuerte con los débiles, ¡lo cual indica que « fuerza » de Cameron cayó muy bajo! Fuente: AlJazeera, 24/10/2011

(9) Fuente: Business Week, 14/11/2011

(10) Esto no quiere decir que el LEAP/E2020 considera que la situación es buena en Eurolandia, toda la Unión Europea ya entró recesión (como Estados Unidos, por otra parte), el desafío de la reducción de la deuda pública queda abierto aunque las herramientas se multiplican para tratar el problema (incluido nuevas quitas de deudas públicas) y porque la cólera popular (así como en otra parte la del resto del mundo) está intensificándose, en todo caso, en los países donde ninguna alternativa política creíble parece posible. Fuentes: Le Monde, 17/10/2011; Libération, 18/10/2011; La Tribune, 07/11/2011; ANSA, 08/11/2011; Spiegel, 11/11/2011; Les Affaires, 10/11/2011

(11) Una premier histórica. Fuente: Spiegel, 07/11/2011

(12) Ambas tendencias van generalmente juntos a casa de los líderes políticos: su euro-escepticismo es sobre todo un recubrimiento ideológico de una realidad mucho más con los pies en la tierra: su voluntad de seguir utilizando su poder como se les ocurra en su país. Desde Vaclav Klaus de la República Checa a los euro-escépticos conservadores en el Reino Unido hasta el recurrente euro-criticismo de Berlusconi y la euro-escéptica élite de Suecia, tiene un gran tema común: vamos a hacer lo que queremos en nuestro país y no vengan a perturbar a nuestros ciudadanos con las ideas de otros lugares. Para conseguirlo frente a la opinión pública, basta con cambiar el majestuoso « nosotros » por el « nosotros » colectivo, y ¡hacer que la gente crea que es su propio poder el que desafía a la integración europea! Y esto funciona bien en general: miremos actualmente la cantidad de ciudadanos que con razón se indignan por la ausencia de debate democrático sobre los mecanismos financieros implementados a nivel de Eurolandia para administrar la crisis y que protestan contra Europa acompañando a los líderes euro-escépticos de su país mientras que no tienen ninguna idea de cómo funcionan estos mismos mecanismos en su propio país. Tomemos el ejemplo de Francia, donde los que denuncian el trabajo de los bancos privados en el proceso de la deuda de los Estados Unidos desde el Tratado de Maastricht, ¡sin saber que es el caso en Francia desde 1973!

(13) Fuente: Spiegel, 31/10/2011

(14) Una « City » que David Cameron describió como asediada por Eurolandia. De paso, esta declaración del primer ministro británico confirma que, entonces, hay una guerra entre la City y el Euro contrariamente a lo que dicen los medios de comunicación anglosajones. Fuente: Telegraph.telegraph.co.uk/news/worldnews/europe/eu/8854542/David-Cameron-London-is-under-constant-attack-from-Europe.html, 28/10/2011

(15) Fuente: Telegraph.telegraph.co.uk/news/worldnews/europe/eu/8856974/Whitehall-officials-urgently-review-Britains-EU-membership.html, 28/10/2011

(16) Fuente: Guardian.guardian.co.uk/commentisfree/2011/oct/23/andrew-rawnsley-conservatives-europe-referendum, 23/10/2011

(17) Según LEAP / E2020, el fracaso programado de « British Sonderweg » hará, de aquí al 2020, que Inglaterra siga los caminos de la Escocia y del País de Gales que se negarán a seguir este “camino que no lleva incluso en ninguna parte”…ni siquiera a Estados Unidos! Por otra parte, hasta en medios de comunicación de masa euro-escéptico como Telegraph, donde la calidad de los análisis llega a contrabalancear bastante a menudo la ideología, somos bien obligados a comprobar que en caso de fracaso de Eurolandia, el Reino Unido será arrastrado a una crisis todavía más grave que la actual. Fuente: Telegraph, 09/11/2011

(18) Este histerismo británico frente a la integración de Eurolandia (llamada en el otro lado de Canal « la crisis del Euro») está ilustrado por los fantasmas delirantes publicados los grandes medios de comunicación, mezclando nostalgia de la victoria de 1945 con un sentimiento de vulnerabilidad sin precedentes de Gran Bretaña. El eje francoalemán que se transforma en una máquina de guerra antibritánica. ¡En el género, el artículo publicado 31/10/2011 en Daily Mail es un « must »! Y hasta el Telegraph no puede resistir titular el 22/10/2011 sobre el « nuevo imperio europeo ».

(19) El ex jefe del ejército británico llamó a abrir el debate sobre el potencial de las futuras fuerzas armadas escocesas en la perspectiva del referéndum sobre la independencia previsto para 2 - 3 años. Fuente: GoogleNews, 18/10/2011

(20) Y con un desempleo masivo y una juventud abandonada a si misma sin educación, trabajo ni perspectiva de futuro. Fuentes: Guardian, 14/11/2011; Telegraph, 14/11/2011

(21) Fuente: Telegraph, 01/11/2011

(22) Que continúa por otra parte declinando rápido respecto al hit-parade de las economías más importantes del planeta. Brasil está a punto de sobrepasar al Reino Unido este año. Y al agravarse la crisis financiera, la decadencia de la City se reducirá muy fuertemente el tamaño de la economía británica que es dependiente de este centro financiero mundial. Fuente: Telegraph, 31/10/2011

(23) Fuente: Guardian, 12/11/2011

(24) Para recordar, la deuda pública de Italia es solamente igual al 120 % de su PBI. Fuente: Ahram, 12/11/2011

(25) Fuente: New York Times, 08/11/2011

(26) Fuente: Newsdaily, 03/11/2011

(27) Además de la ausencia de China de ese proyecto, el anuncio se funda en una declaración de intenciones sin ninguna base detallada, postergando los aspectos concretos para más tarde. Pero se « promete - jura »: que dentro de un año, existirá esta unión aduanera. ¡Los guiones de las películas de Hollywood son a menudo poco realistas, pero esto se parece mucho a un cuento de hada!

(28) Fuente: Guardian, 12/11/2011

(29) Hasta las voces más moderadas, como Jean-Pierre Jouyet, presidente de la Autoridad francesa de los Mercados Financieros, reconocen ahora que hay una guerra entre el Dólar y el Euro. Fuente: JDD, 12/11/2011

(30) Esto tendrá como consecuencia, por orden de importancia creciente: reducir todavía más las perspectivas electorales para Nicolás Sarkozy, acelerar la integración financiera y fiscal de Eurolandia y hacer avanzar la idea de un gran préstamo público eurolandés para librarse, de una vez para siempre, de los mercados financieros anglosajones. Esta última opción, según nuestro equipo, será puesta práctica el primer semestre de 2013. Detallamos su naturaleza en otro un próximo GEAB.

(31) Su salida del sistema de desempleo ayuda a hacer creer en una mejora en este frente. No volveremos sobre la « fiabilidad » de las estadísticas estadounidenses del paro ya que lo hicimos ya ampliamente en varios GEAB. Dos hechos se imponen: el último año, para la misma época, el 75 % de los parados fueron indemnizados mientras que hoy solamente el 48% solamente; más de 26 millones de estadounidenses entran en lo sucesivo en la categoría de las personas subempleadas (un récord histórico). Fuentes: CNBC, 05/11/2011; Business Insider, 20/10/2011

(32) Estos fenómenos son siempre súbitos porque son esencialmente psicológicos

(33) Salvo en Francia donde Nicolas Sarkozy que con su primer ministro François Fillon continúa degradando las finanzas públicas, proliferando medidas de « medias tintas » sin eficacia de largo plazo con la esperanza de que le sirvan para su reelección. ¡Hay un Berlusconi en este hombre! La Comisión Europea hizo sonar la alarma a este respecto.

(34) ¡Es tres veces la totalidad de las deudas públicas de Grecia antes de descuento! Fuente: ZeroHedge, 01/11/2011

(35) Fuente: New American, 05/08/2011

(36) Otro punto común entre Barack Obama y Nicolas Sarkozy, dos representantes del mundo pre-crisis: su intimidad con el sector financiero. Fuentes: Le Monde, 22/10/2011; Minyanville, 04/11/2011

(37) Y esta quiebra muestra que todo continúa igual que antes 2008 en Wall Street, a pesar de las supuestas medidas de control del sector financiero adoptados por las autoridades estadounidenses. Este asunto va a tener un impacto político profundo en el contexto electoral de 2012 en Estados Unidos. Fuentes: CNBC, 01/11/2011, USAToday, 18/10/2011

(38) Fuente: FINS, 11/11/2011

(39) Por ejemplo, ABP, el fondo más importante de pensión de los Países Bajos, deberá reducir sus pagos a los jubilados a causa de las pérdidas de estos últimos meses. Es una consecuencia muy concreta de la desaparición de los « activos-fantasmas ».

(40) Comprobamos por otra parte una creciente inquietud entre los inversores de las sociedades financieras de New York y Londres. Fuente: Huffington Post, 12/11/2011

Jeudi 17 Novembre 2011

« última modificación: Noviembre 17, 2011, 13:13:47 pm por tomasjos »
La función de los más capaces en una sociedad humana medianamente sana es cuidar y proteger a aquellos menos capaces, no aprovecharse de ellos.

Y a propósito del tema, sostengo firmemente que la Anglosfera debe ser destruida.

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Re:La unificación de Europa (Y que va a pasar con España)
« Respuesta #51 en: Noviembre 17, 2011, 17:01:38 pm »
Hoy he hablado con un ex-burbu que aún no se ha pasado por aquí, y me ha comentado que estuvo viendo la entrevista que se le hizo ayer a Rajoy en la 1. Me ha comentado que ha dicho lo siguiente:
-Hay que hacer frente a la UE.
-España debe de cambiar su política exterior.

Me parecen tremendamente importantes.
¿Qué estará queriendo decir?

tomasjos

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Re:La unificación de Europa (Y que va a pasar con España)
« Respuesta #52 en: Noviembre 17, 2011, 17:39:55 pm »
¿Goldman Sachs se cambia de bando?

http://blogs.elpais.com/wall-street-report/2011/11/full-monti-de-goldman-sachs-.html

No es por casualidad que Goldman Sachs sea conocida en el mundo del dinero como el guardián de los intereses de Wall $treet. Y no es tampoco por casualidad que sus ejecutivos acaben ocupando puestos de poder en EE UU. El caso más evidente es el de Henry Paulson, que llevó las riendas del banco de inversión antes de hacerse con el puesto de secretario del Tesoro. O Bill Dudley, actual presidente de la Reserva Federal de Nueva York.

     La Vieja Europa tampoco escapa de un fenómeno que va siempre acompañado de un curioso giro político. Mario Monti, recién nombrado primer ministro de Italia, pasó en 2005 a la nómina de Goldman Sachs al poco de dejar el cargo de comisario de la Competencia. En su organigrama aparecía desde entonces como miembro de su consejo de asesores internacionales.


     También fue ejecutivo de Goldman Sachs el flamante presidente del Banco Central Europeo, Mario Draghi. Fue vicepresidente para Europa entre 2002 y 2005. Y también lidió con el banco de negocios estadounidense Lukas Papademos, el nuevo premier griego. La influencia de la firma financiera, por lo tanto, es enorme. Sus tentáculos llegan a todas las esquinas y eso le llevó a ganarse el sobrenombre de “gouvernement Sachs”.

     Pero lo que llama la atención es que la crisis de la deuda soberana en Europa tenga de nuevo como protagonista a la entidad hacia la que se dirigen todos los dedos acusadores de la crisis. Goldman Sachs fue, de hecho, un actor clave en el proceso que permitió a Grecia enmascarar "legalmente" parte de su deuda pública, cuando Papademos era gobernador del banco central heleno.

     Nadie niega que Goldman Sachs es una máquina de generar y atraer talento. Y que ese es un ingrediente esencial para sobrevivir en un mundo tan complejo y en constante mutación como el de las finanzas. Pero cuando se cumplen tres años desde el colapso de Lehman Brothers, tampoco debe sorprender que en la calle cuestione qué intereses representan realmente estos dirigentes.

Nota: Este post se actualizó la pasada madrugada con enlaces a artículos que salieron sobre el asunto desde la designación de Mario Monti, publicados en Le Monde, Christian Science Monitor y Telegraph.
..
La función de los más capaces en una sociedad humana medianamente sana es cuidar y proteger a aquellos menos capaces, no aprovecharse de ellos.

Y a propósito del tema, sostengo firmemente que la Anglosfera debe ser destruida.

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Re:La unificación de Europa (Y que va a pasar con España)
« Respuesta #53 en: Noviembre 17, 2011, 19:23:13 pm »
¿Goldman Sachs se cambia de bando?

http://blogs.elpais.com/wall-street-report/2011/11/full-monti-de-goldman-sachs-.html

No es por casualidad que Goldman Sachs sea conocida en el mundo del dinero como el guardián de los intereses de Wall $treet. Y no es tampoco por casualidad que sus ejecutivos acaben ocupando puestos de poder en EE UU. El caso más evidente es el de Henry Paulson, que llevó las riendas del banco de inversión antes de hacerse con el puesto de secretario del Tesoro. O Bill Dudley, actual presidente de la Reserva Federal de Nueva York.

     La Vieja Europa tampoco escapa de un fenómeno que va siempre acompañado de un curioso giro político. Mario Monti, recién nombrado primer ministro de Italia, pasó en 2005 a la nómina de Goldman Sachs al poco de dejar el cargo de comisario de la Competencia. En su organigrama aparecía desde entonces como miembro de su consejo de asesores internacionales.


     También fue ejecutivo de Goldman Sachs el flamante presidente del Banco Central Europeo, Mario Draghi. Fue vicepresidente para Europa entre 2002 y 2005. Y también lidió con el banco de negocios estadounidense Lukas Papademos, el nuevo premier griego. La influencia de la firma financiera, por lo tanto, es enorme. Sus tentáculos llegan a todas las esquinas y eso le llevó a ganarse el sobrenombre de “gouvernement Sachs”.

     Pero lo que llama la atención es que la crisis de la deuda soberana en Europa tenga de nuevo como protagonista a la entidad hacia la que se dirigen todos los dedos acusadores de la crisis. Goldman Sachs fue, de hecho, un actor clave en el proceso que permitió a Grecia enmascarar "legalmente" parte de su deuda pública, cuando Papademos era gobernador del banco central heleno.

     Nadie niega que Goldman Sachs es una máquina de generar y atraer talento. Y que ese es un ingrediente esencial para sobrevivir en un mundo tan complejo y en constante mutación como el de las finanzas. Pero cuando se cumplen tres años desde el colapso de Lehman Brothers, tampoco debe sorprender que en la calle cuestione qué intereses representan realmente estos dirigentes.

Nota: Este post se actualizó la pasada madrugada con enlaces a artículos que salieron sobre el asunto desde la designación de Mario Monti, publicados en Le Monde, Christian Science Monitor y Telegraph.
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¿Podría ser que Europa estuviese fichando “Ex -Goldman Sachs” europeos, conocedores de los intríngulis montados, para contrarrestar los efectos?

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Re:La unificación de Europa (Y que va a pasar con España)
« Respuesta #54 en: Noviembre 18, 2011, 13:24:37 pm »
Hoy he hablado con un ex-burbu que aún no se ha pasado por aquí, y me ha comentado que estuvo viendo la entrevista que se le hizo ayer a Rajoy en la 1. Me ha comentado que ha dicho lo siguiente:
-Hay que hacer frente a la UE.
-España debe de cambiar su política exterior.

Me parecen tremendamente importantes.
¿Qué estará queriendo decir?

Lo que quiere decir es que en España va a pasar lo mismo que en Grecia e Italia (que ha sido lo mismo que ha pasado en Egipto, Argelia, Libia, etc pero más tranquilito)
Que al Marianito no le van a dejar gobernar y se lo van a quitar de enmedio.

Y él lo sabe. Y no le gusta!

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Re:La unificación de Europa (Y que va a pasar con España)
« Respuesta #55 en: Noviembre 20, 2011, 19:21:51 pm »
Desde luego que el registrador no va a tomar las decisiones en este país.

Dos preguntas

1 ¿como creéis que se tomará la casta esta decisión? (que por otra parte ya ven venir)
2 ¿que muchacho G&S veis más probable para hacerse con el país?

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Re:La unificación de Europa (Y que va a pasar con España)
« Respuesta #56 en: Noviembre 22, 2011, 07:28:56 am »
Desde luego que el registrador no va a tomar las decisiones en este país.

Dos preguntas

1 ¿como creéis que se tomará la casta esta decisión? (que por otra parte ya ven venir)
2 ¿que muchacho G&S veis más probable para hacerse con el país?


El muchacho es un buen chico y muy obediente.

Queda un cía de plazo para un nuevo acierto del LEAP

http://internacional.elpais.com/internacional/2011/11/21/actualidad/1321898092_834593.html

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Re:La unificación de Europa (Y que va a pasar con España)
« Respuesta #57 en: Noviembre 22, 2011, 19:17:36 pm »
Del link de decreasing management

Citar
si no lo conseguía antes del Día de acción de gracias (este jueves), se aplicaría de forma automática a partir de 2013 una reducción del gasto público de 1,2 billones de dólares en una década, con el 50% aplicado al presupuesto de Defensa.

Para los que decían del poderio militar de USA, y tal.

Nodigonaylodigoto. O como reducir el presupuesto de densa sin que tengan a nadie a quien volar los sesos.

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Re:La unificación de Europa (Y que va a pasar con España)
« Respuesta #58 en: Noviembre 22, 2011, 19:47:01 pm »
¿Goldman Sachs se cambia de bando?

http://blogs.elpais.com/wall-street-report/2011/11/full-monti-de-goldman-sachs-.html

No es por casualidad que Goldman Sachs sea conocida en el mundo del dinero como el guardián de los intereses de Wall $treet. Y no es tampoco por casualidad que sus ejecutivos acaben ocupando puestos de poder en EE UU. El caso más evidente es el de Henry Paulson, que llevó las riendas del banco de inversión antes de hacerse con el puesto de secretario del Tesoro. O Bill Dudley, actual presidente de la Reserva Federal de Nueva York.

     La Vieja Europa tampoco escapa de un fenómeno que va siempre acompañado de un curioso giro político. Mario Monti, recién nombrado primer ministro de Italia, pasó en 2005 a la nómina de Goldman Sachs al poco de dejar el cargo de comisario de la Competencia. En su organigrama aparecía desde entonces como miembro de su consejo de asesores internacionales.


     También fue ejecutivo de Goldman Sachs el flamante presidente del Banco Central Europeo, Mario Draghi. Fue vicepresidente para Europa entre 2002 y 2005. Y también lidió con el banco de negocios estadounidense Lukas Papademos, el nuevo premier griego. La influencia de la firma financiera, por lo tanto, es enorme. Sus tentáculos llegan a todas las esquinas y eso le llevó a ganarse el sobrenombre de “gouvernement Sachs”.

     Pero lo que llama la atención es que la crisis de la deuda soberana en Europa tenga de nuevo como protagonista a la entidad hacia la que se dirigen todos los dedos acusadores de la crisis. Goldman Sachs fue, de hecho, un actor clave en el proceso que permitió a Grecia enmascarar "legalmente" parte de su deuda pública, cuando Papademos era gobernador del banco central heleno.

     Nadie niega que Goldman Sachs es una máquina de generar y atraer talento. Y que ese es un ingrediente esencial para sobrevivir en un mundo tan complejo y en constante mutación como el de las finanzas. Pero cuando se cumplen tres años desde el colapso de Lehman Brothers, tampoco debe sorprender que en la calle cuestione qué intereses representan realmente estos dirigentes.

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Puede ser aunque me parecería extraño. De hacer eso en España tendrían que tirar de Guillermo de la Dehesa o de Óscar Fanjul, sobre todo del primero, que son las personas de Goldman Sachs con más visibilidad en España.

De los nuevos ministros con experiencia en banca de inversión el único con posibilidades  por lo que ha salido por ahí sería Luis de Guindos (ex presidente de Lehman Brothers). Y tengo la impresión de que se va a tener que conformar con una secretaría de Estado o con una cartera ministerial menor. Pero son impresiones mías, nada más.







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Re:La unificación de Europa (Y que va a pasar con España)
« Respuesta #59 en: Noviembre 22, 2011, 20:22:55 pm »
Starky; eso son 60.000 mill $/año de recorte.
El ppto 2010 fueron 660.000 mill.
Es un 10% no acumulativo.

Es decir, por ejemplo:
En lugar de 12 portas nucleares, tendrán 11.  :roto2:
Seguirán pudiendo darle pal pelo a quien quieran.

Sds.
« última modificación: Noviembre 22, 2011, 20:25:32 pm por r.g.c.i.m. »
Era lo último que iba quedando de un pasado cuyo aniquilamiento no se consumaba, porque seguía aniquilándose indefinidamente, consumiéndose dentro de sí mismo, acabándose a cada minuto pero sin acabar de acabarse jamás.

 


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